La prostitution promue et protégée par internet

La prostitution a pris un essor considérable avec l’avènement d’internet. Selon le Code pénal, certaines formes de prostitution sont punies par la loi. Dans cette perspective, on peut par exemple y adjoindre la prostitution de mineur, ou encore l’exercice dans des lieux abritant des mineurs comme les écoles.

La prostitution franchit les frontières de la loi

Internet a ouvert un libre accès à la prostitution. Dans notre monde hyperconnecté, les réseaux sociaux deviennent de vrai site d’enchère ouvert à la prostitution. Dans le cadre juridique et légal, toute forme de proxénétisme est punie par la loi. Le Code pénal, surtout l’article 181a et 180 b punit toute forme de proxénétisme, ainsi que l’exploitation d’autrui en position de faiblesse. Le proxénétisme désigne le fait d’engranger des profits suite à l’activité de prostitution d’autrui. Ceci peut être fait grâce à l’influence que l’on possède envers la personne.

Pourtant avec l’essor des réseaux sociaux et le libre accès à internet, il est difficile de discerner les commendataires. Car il faut savoir que sur internet et précisément sur les réseaux sociaux tous sont libres et chaque action a le consentement de la personne. Avec les conversations privées cryptées ainsi que les nombreux groupes privés auxquels les administrateurs des sites n’ont pas accès, il est difficile de discerner ce type de pratique.

Dans le monde numérique, les mineurs sont les plus vulnérables face à ce genre de pratique. Car ils sont souvent la cible de nombreux personnages peu scrupuleux. Des gens capables de tous pour engranger du profit.

La loi sur la vie privée numérique au secours des proxénètes

Le proxénétisme numérique peut être considéré comme du racolage passif. Le racolage passif désigne toute acte, ou attitude, même de manière passive d’inciter une personne au racolage. Cette procédure prend en compte toute sorte de rémunérations ou toute promesse de rémunération en échange de rapport sexuel. Mais la loi punit toutes les formes de proxénétisme.

Dans la pratique, l’application de la loi contre le cyber proxénétisme est difficile a appliqué. Premièrement parce que la loi s’applique uniquement dans le domaine public. Alors, il prend en compte uniquement tout délit fait en public. Et dans le domaine numérique, il est difficile de discerner la frontière entre le public et le privé. La loi protège toute forme de surveillance impliquant les nouvelles technologies. Ainsi tout acte de tentative de recueillement de données utilisateurs serait un délit punissable d’amende et d’emprisonnement.

Les risques encourus suite au proxénétisme virtuel

Le Code pénal insiste sur le fait que toute forme de proxénétisme est punissable par la loi. Et l’article 225-10 — du Code pénal est très clair. Ainsi toute personne a été reconnue de proxénétisme virtuel risque d’écopé de :

  • Deux mois d’emprisonnement
  • Ainsi qu’une amende s’élevant à 3500 €.